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J’ai été invité à faire une semaine de résidence suivie d’une semaine d’exposition à la Galerie d’Art du Collège d’Alma dans le cadre de la Flashe Fête au printemps 2021. J’en ai profité pour explorer la diffusion en direct sur internet en plus de présenter deux performances devant les étudiants en arts du Collège d’Alma.

 

En effet, j’ai accroché une tablette électronique dans un coin de la galerie et diffusé en direct via le compte Facebook de la Flashe Fête l’entièreté de ma résidence. Je me connectais en arrivant le matin et me déconnectait du média social à mon départ en fin d’après-midi. Sauf pour les performances, on pouvait uniquement me voir travailler sur Facebook Live puisqu’un rideau noir bloquait les vitrines de la façade de la galerie. J’ouvrais seulement le rideau pour les performances. Le public était néanmoins tenu à l’extérieur de la galerie parce que je gardais la porte fermée. On me voyait par la vitrine et les sons que je produisais pendant les performances étaient diffusés sur des radios disposées dans les corridors du collège.

 

Pour la première performance, j’ai projeté au mur une vidéo similaire à celle de la RIMA à la différence que celle-ci suit le parcours de la personne qui a ramassé et jeté ma sculpture pendant mon exposé oral du 9 octobre 2018. La vidéo contient une trame sonore composée d’une boîte à rythmes, une basse électrique ainsi qu’un piano électrique interprétant les accords du Duo des Fleurs de Léo Delibes. Ma performance consistait à accompagner la pièce de Delibes au chant et à la batterie simultanément.

 

À la deuxième performance, j’ai simplement repris la conférence que j’avais présentée à Rouyn-Noranda à l’occasion des Rencontres Interuniversitaires des Maîtrises en Art. Chaque performance a été suivie d’une discussion avec les étudiants en art du Collège d’Alma. C’étaient bien entendu des occasions supplémentaires pour moi de transmettre encore plus d’informations concernant mon travail et ma recherche.

 

J’avais divisé la galerie en deux partis grâce au mur accordéon disponible dans cet espace d’exposition. J’ai traité l’espace avant comme un lieu de diffusion et l’espace arrière comme une salle de production, un atelier. Les performances ce sont faites dans l’espace avant et toute la préparation dans l’espace arrière. J’ai ensuite gardé la même disposition pour l’exposition qui a suivi la résidence.

 

L’espace de diffusion montrait encore une fois le plan architectural et l’horloge scolaire que j’avais déjà exposés. Le télex avec les diapositives de la séance photographique que j’ai faite à l’UQAC, le micro sur pied ainsi que le lutrin avec le texte de ma conférence étaient également présents dans cette exposition. Cette fois-ci, les photographies issues de la deuxième séance de production des diapositives étaient présentées sur des impressions grand format accrochées aux murs parallèles à gauche et à droite de la galerie.

 

Au centre de l’espace avant de la galerie, j’avais déposé le caisson de transport de la sculpture disparue, les moules de plâtre qui ont servi à produire la sculpture avec des photographies imprimées au laser sur du papier ordinaire 21 centimètres sur 27 centimètres dessus une table basse carrée en contreplaqué. Ces photos me montrent en train de construire le mythe entourant la disparition de ma sculpture. On m’y voit en train de travailler sur la modélisation 3D dont je me suis servi pour créer les vidéos et le plan architectural. On m’y voit aussi faire un exposé oral.

 

J’ai conservé l’espace arrière de la galerie en salle de production. À droite, un ordinateur portable avec une imprimante était déposé sur une table pliante. Une seconde table arborait une collection appareils médiatiques analogiques. À gauche une table était recouverte de restants de gâchis de plâtre pour imiter l’allure des ateliers de sculpteurs. Au fond de l’espace, une bande de papier à écran vert était collée au mur du plafond au plancher. Un appareil photo installé sur un trépied au centre de l’espace production était braqué vers l’écran vert.

 

Inversement à la semaine de résidence lors de laquelle le public avait accès à mon travail à partir de l’espace production via la diffusion en direct sur Facebook, il était impossible pour les visiteurs de l’exposition d’entrer dans l’espace arrière de la galerie. Je n’avais gardé qu’une petite ouverture d’une dizaine de centimètres dans le mur accordéon. Avec cette disposition de la galerie, les spectateurs étaient entourés d’artefacts relatifs à la portion fictive de mon récit et je les gardais à distance de mon travail de production.

RÉSIDENCE FLASHE FÊTE

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